Potentiel guinéen

Agriculture

L’agriculture guinéenne dispose d’un important potentiel lié à aux diversités géographiques (relief, climat, hydrographie) à travers le pays, des atouts qui offrent de nombreuses possibilités d’accélération de la croissance et de création d’emplois durables. On distingue ainsi:

  • Terres arables: 6,2 millions d’hectares; (50 % exploités soit 3,3 millions d’hectares et 10% annuellement cultivés 0,62 millions d’hectares);
  • Potentiel de terres irrigables 364 000 ha (seuls 30 200 ha actuellement aménagés);
  • Réseau fluvial: 6 250 km, 1 161 cours d’eau, 24 bassins versants;
  • Patrimoine Forestier Environ 2,7 millions d’hectares soit 11 % du territoire national;
  • Pluviométrie favorable: entre 1200 et 5 000 mm, plus de 400 milliards de m3d’eau/an.

Mines

Secteur de croissance prioritaire au même titre que l’Agriculture et l’Energie, le secteur minier Guinéen repose sur une concentration de ressources minérales, reconnue comme l’une des plus importantes au monde. Le pays a notamment:

  • de la bauxite (+ 40 milliards de tonnes de bauxite, 2/3 des réserves mondiales);
  • du minerais de fer (+20 milliards de tonnes de haute qualité);
  • de l’or avec plus de 700 000 onces par an (parmi les 10 premiers producteurs du continent Africain);
  • du diamant (généralement de qualité joaillerie) environ 700 000 carats par an en moyenne (2010-2015, production totalement artisanale);
  • ainsi que des indices importants d’uranium, de graphite, de cuivre et de pétrole.

Les mines contribuent à hauteur de 12 à 15% du PIB de la Guinée à travers plusieurs exploitations:

Energie et hydraulique

La Guinée a un potentiel énorme de production hydroélectrique estimé à 6 000 MW, mais la capacité de production est encore insuffisante pour couvrir les besoins nationaux et répondre aux objectifs d’accélération de la croissance. Ce qui laisse une marge importante pour les investissements.

La Guinée, 6 millions de terres arables

Exploitation de la bauxite dans la région de Boké

Construction de barrage sur le fleuve Konkouré, le plus grand potentiel hydroélectrique de l’Afrique de l’Ouest.